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Keyword - Dominique Voynet

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jeudi 15 mars 2007

650 signatures !

Même si je ne voterais pas cette fois-ci pour elle, je suis heureux d'apprendre qu'elle fera partie de la dizaine de candidats officiels ! Preuve que même sans le soutien du P.S., elle pouvait y arriver ! Je tenais à dire en passant, même si c'est totalement has-been par les temps qui courrent, que je suis fermement attaché à la règle actuelle des 500 signatures de maires. Pourquoi ?

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jeudi 8 mars 2007

Je ne sais pas...

Pour la première fois de ma vie d'électeur,[1] je ne sais pas... Il y a un mois de cela, j'étais à peu près sûr de mon choix du premier tour, mais aujourd'hui que nous avons un improbable 14-24-25-26 pour le Pen, Bayrou, Royal et Sarkozy, je ne sais plus. Dominique du coeur ou Ségolène de la raison ? La gauche absente du second tour, j'aurais vraiment du mal à le supporter à nouveau ! Et au second tour, en étudiant toutes les configurations possibles, certaines me laissent dans un abyme de perplexité. Envisageons, puisque c'est à la mode, Bayrou-Sarko. Et bien, je vais sûrement en faire bondir certains, mais je ne sais pas ! Ceux qui voteront Bayrou par choix tactique (celui qui aurait soit disant le plus de chances de battre Sarkozy) ou par mysoginie non avouée, ou pour un peu des deux, (car, interrogez ses nouveaux adeptes, c'est rarement pour son programme que l'on vote Bayrou !) feraient bien de réfléchir à cela : non, il n'est pas évident que le peuple de gauche se précipite sur Bayrou au second tour. Le bulletin blanc me tenterait de plus en plus dans ce cas, et je suis sûr de ne pas être le seul. Nous sommes nombreux à ne pas vouloir de Sarkozy. Mais nous sommes aussi nombreux à ne pas vouloir se faire avoir une seconde fois. Voter blanc serait alors le plus formidable des votes protestataires, face à la formidable machine médiatique à broyer Ségolène et à encenser le troisième homme soit disant seul contre tous. Enfin, en même temps, je dis ça, mais face au danger Sarko, je ne sais pas...[2]

Dans cette campagne, nous avons tous l'impression que tout peut déraper très vite. Avec, toujours, un borgne en embuscade. Un borgne qui fait désormais plus que jamais partie, c'est un comble, de la bande des quatre ! J'aimerai aussi dire "qu'est ce qu'on s'amuse" avec le Capitaine, face à tant de suspense et de retournements de situation. Mais je suis loin de m'amuser. Voir une gauche historiquement bas dans les sondages, je ne trouve pas cela drôle. Voir divers lobbys de plus en plus influents dans la campagne, je trouve cela inquiétant. Au risque de paraître défaitiste et aigris, je dirai que contrairement à 2002, un éventuel fiasco de la gauche ne serait cette fois pas à mettre sur le dos du candidat, mais sur celui des électeurs. Oui, j'en suis persuadé, dans notre bonne vieille France, la mysoginie "bon teint" est sans doute responsable de 5 à 10 % de votants qui manqueront peut être à Ségolène.

Pour la première fois dans une élection, même si parfois j'étais chagriné des résultats, je suis cette fois-ci franchement inquiet. Disons-le tout net : j'ai peur.

Donc la raison l'emportera sur le coeur !

Notes

[1] Toute jeune vie, ce n'est que ma troisième présidentielle !

[2] Finalement je crois que je volerai l'urne, sans doute une histoire de gênes corses qui trainent en moi !

samedi 10 février 2007

Quel sera mon vote ?

A intervalles réguliers,[1] j'ai décidé de vous livrer mes réflexions politiques et mes préférences partisanes jusqu'au jour de la présidentielle. Mon choix de vote n'est pas encore définitif. Si il y a quelques temps je me prononçais pour un vote utile dès le premier tour pour le représentant du P.S., il n'en n'est rien aujourd'hui. Mes opinions évoluent, il faut dire qu'elles ont toujours été complexes ! Je crois bien que je voterai Dominique Voynet si le vote avait lieu ce dimanche.

Pourquoi un tel reniement de la candidate socialiste, me direz-vous ? Parce que la dernière fois que je vous avais parlé de mon intention de vote, celle-ci se basait sur le programme du P.S. et non sur celui de la candidate, qui, il est vrai, ne sera réellement connu que ce dimanche, mais qui a de fortes chances d'être éloigné du projet du parti. Oui, je le redis, je trouvais ce programme audacieux, du moins comparativement au programme du P.S. de 2002 et à celui des partis concurrents de cette année. Et je le redis sans honte : François Hollande aurait eu mes préférences, parce qu'il était le seul garant du respect de ce programme. Que voulez vous, j'ai toujours plus voté pour un programme que pour une personne, je sais, c'est "has been"...

Alors pourquoi Dominique Voynet, me demanderez-vous ? Avouons-le, j'ai toujours voté "verts" aux premiers tours des présidentielles et aux européennes. C'est le parti avec lequel je me sens bien. Voir dix minutes de Dominique l'autre jour à la télévision[2] m'a conforté dans mes idées : c'est elle, son parti, son projet, ses idées que je préfère ! Et je m'en fous si certains disent que ce n'est pas réaliste. Je voterais aussi pour elle dans l'espoir qu'elle atteigne les 5% synonymes de remboursement de la campagne pour les Verts. Je voterais pour elle également pour créer un rapport de force avec le P.S à l'heure du second tour, et pour que les verts obtiennent quelques portefeuilles significatifs et d'avantage de circonscriptions pour peser sur les enjeux futurs. Comme vous le voyez, je suis au contraire très réaliste ! La politique est un perpétuel rapport de forces entre alliés.

J'ai conscience que mon choix peut surprendre certains : ceux qui ont choisi, et c'est respectable, de voter utile dès le premier tour face au plus grand danger de la cinquième république.[3] Ceux aussi qui ont choisi l'autre voie, tout aussi respectable, de l'anti-capitalisme ou de l'altermondialisme.

Mes opinions politiques peuvent paraître surprenantes : si j'ai toujours été proche des idées des verts, celles d'un Besancenot ou d'un Bové d'un côté, ou bien celles d'un Rocard ou d'un Bayrou de l'autre, peuvent me séduire. Ce n'est ni de l'inconstance, ni de l'opportunisme. C'est comme çà. La preuve, ces derniers temps, j'ai trouvé de bonnes idées économiques chez Besancenot (le même soir que Dominique, à la télévision) et aujourd'hui je trouve que le rapport pour une autre politique fiscale commandé par Ségolène à D.S.K. est plus qu'intéressant.[4] Et je vais même plus loin pour provoquer : leurs propositions sont conciliables, si ! Je sais que ça peut faire bondir ceux qui sont attachés aux chapelles, aux courants, aux frontières.

Je vous vois venir, vous allez me dire que moi aussi je cède aux sirènes centristes de Bayrou et de sa posture "au dessus de la mêlée". Ben non. Désolé, si le personnage me facine par sa combativité nouvelle et ses dénonciations de collusions entre médias et pouvoir, ça s'arrête là : Bayrou est de droite, quoi qu'on dise ! Désolé donc de ne pas céder à l'épidémie de Bayrouite aiguë qui semble secouer la boblogosphère de Glazou jusqu'au Capitaine.

Il faut dire que ce phénomène est un paradoxe : Bayrou a très peu de chances de se qualifier pour le second tour, mais si jamais il y arrivait, il deviendrait alors le favori. Que se soit contre Royal ou Sarkozy, il aurait en effet toutes les chances de l'emporter, profitant dans un cas du ralliement de son camp naturel, celui de la droite, et dans l'autre d'un effet "tout sauf sarkozy" des électeurs de gauche.

Voilà, ça va se jouer entre ces trois là[5], qu'on le veuille ou non. Il y en a un pour lequel je ne voterai pas.

Pourquoi me sens-je toujours minoritaire, moi ?

Notes

[1] Oui, bon, oh, ça va... je sais que je blogue moins qu'avant !

[2] Après avoir supporté plus d'une heure de Le Pen...

[3] Non, je n'exagère pas, hélas...

[4] En matière de réformes fiscales, c'est encore Jean-François Kahn qui me séduit le plus pour l'instant.

[5] Qu'on ne me sorte pas le danger Le Pen au second tour, la configuration politique actuelle n'a rien à voir avec celle de 2002 !

mardi 19 décembre 2006

Pour une autre alternative

Il est marrant de constater à quel point la blogobaronnie, si prompte à critiquer l’alternative politique qui nous est proposée ces derniers temps par les médias « traditionnels », s’empresse à son tour de nous proposer une alternative "geek" encore plus discutable.

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