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Billets d'humeur

Vous trouvez que l'actualité incite à la bonne hurmeur ?

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dimanche 20 mai 2007

Le combat ordinaire

Trente ans et tu regardes le papier peint vieillir

Trente ans et tu veux toujours t’éblouir

Dans des nuits si longues que les jours devaient rétrécir

Trente ans et oui tu ne les as pas vu venir

Trente ans c’est peut-être le moment de s’enfuir

T’étais partant disais-tu dans un sourire

Pour tes trente ans de brûler tes souvenirs

Trente ans ne laisse plus le canapé t’engloutir

Trente ans n’attends plus que l’on vienne t’attendrir

Redeviens touchant comme quand tu voulais tout détruire

C’est entêtant ce temps qui passe sans prévenir

Tant de mésententes et tant de causes perdues

Tant de mésaventures dans de petites préfectures

Tant pis pour les victoires et tant mieux pour les défaites

De toute façon on a toujours l’air aussi bête

(c) Miossec , Album L'étreinte, 2006

Je hais les C6 !

Ce 16 mai 2007, avouez qu'en regardant amèrement les images passées en boucle par les médias, vous pensiez comme moi à ce qu'aurait été une alternative. La C6, c'est classe. Mais qu'aurait-elle fait, elle ? Pas de gerbe à la statue de de Gaulle, c'est sûr. Ni une marche vers le panthéon. Mais pas de C6, c'est certain. Imaginez-là à la place à pied, tout simplement, meilleure moyen simplissime de surprendre.

Bayrou, lui, aurait fait sensation en arpentant les Champs-Elysées avec son beau tracteur nouvellement repeint en orange. Ca aurait eu de la gueule, c'est sûr.

Moins de gueule, cependant qu'un Bové accompagné de son fidèle chien et de son troupeau de brebis descendu du Larzac. Moins de gueule sans doute aussi qu'un Besancenot en mobylette de facteur. Ou qu'une Voynet en vélo électrique.

Ca aurait été chouette, ouais.

Tout, tout... tout sauf une C6 !

Je hais les C6 !

vendredi 30 mars 2007

Incidents à la gare du nord

Il semblerait que le fraudeur à l'origine des troubles qui ont eu lieu mardi dernier à la gare du nord soit un délinquant multirécidiviste. J'espère donc qu'une grande sévérité sera requise à son encontre.

228210.jpg

Erratum :

Il semblerait que l'image ci-dessus provenant du Nouvel Obs ne corresponde pas au billet ci-dessus. Nous nous excusons auprès de nos lecteurs pour cette facheuse méprise, il faut dire que la photo représentait aussi un délinquant multirécidiviste.

mercredi 28 mars 2007

Une soirée particulière

23h30, hier. C'est étrange, alors qu'on est encore dans l'ambiance particulière du concert de Katerine au Zénith,[1] de se retrouver gare du nord face à une armée de robocops surarmés et pitoyables sous l'oeil avide des caméras.

Je tenais à remercier Monsieur Nicolas Sarkozy d'avoir su établir des liens de franchise et de camaraderie entre notre Police Nationale et notre jeunesse.

Je tenais aussi à remercier la télévision de nous donner une information objective des évènements et d'encourager notre jeunesse à faire du shopping de nuit.

Notes

[1] Oui, j'écoute de la merde et je vous emmerde !

vendredi 23 mars 2007

Mars 2007 : les rafles se poursuivent

En pleine campagne électorale, alors qu'il semble bien qu'on ait demandé aux flics d'éviter les "quartiers sensibles" dans les banlieues, il semble que notre ministre de l'intérieur ne renonce par contre pas à faire des rafles d'étrangers sans papiers, avant-goût de ce que serait une France coupée en deux et eu bord de l'émeute si jamais il est élu. Nul doute que tout ceci est fait pour draguer une fois de plus l'électorat frontiste.

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samedi 26 août 2006

Benjamin Deceuninck, ils n'auront pas ton acide désoxyribonucléique !

«Evidemment, le débat est politique, et je ne suis qu'un pauvre magistrat. J'ai lu comme vous George Orwell, "Big brother is watching you", mais ici il s'agit de la nécessité d'appliquer une loi. Je veux bien imaginer que vous n'êtes pas un criminel, mais je ne peux pas opérer un distinguo entre le criminel avéré et le délinquant politique. Pourquoi ? Parce que vous avez aussi l'homme ordinaire, qui parfois dérape.» Elle a requis 500 euros d'amende, ne voulant pas «transformer (Benjamin) en martyr de la cause paysanne ou libertaire».

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jeudi 8 juin 2006

La lente montée du fascisme français

J'avoue que les mots me manquent. Le classique "sale connard" que lance Xave à l'encontre du nabot présidentiable me semble trop faible.

Ainsi donc, Sarko facho annonce d'un côté qu'il va faire preuve de "clémence" vis à vis des enfants des familles en situation non régularisée. (oui, je préfère ce terme à irrégulière). De l'autre, il envoie les CRS dans une maternelle pour expulser deux enfants de trois et six ans.

Ainsi donc, nous allons avoir le choix en 2007, non pas entre deux idéologies, mais entre deux méthodes : sarko partisan des CRS ou Ségo penchant pour les militaires.

France de Merde.

J'avoue que j'ai hésité avant de publier cette photo provenant d'un article d'Olivier Bonnet repris dans AgoraVox et cité par M. LeChieur.

Hésité parce-que je trouve toujours un peu facile de suciter l'émotion et l'indignation du public en montrant des enfants. (comme si un enfant expulsé était plus innacceptable que des adultes expulsés, d'ailleurs). Mais bon, passé ces réserves que j'émets, il est évident que la situation n'est plus propice aux hésitations. Je le dis clairement : ce sécuritarisme teinté de racisme qu'on nous propose de toutes parts reflette une lente montée inexorable du fascisme en France.

Face à cela, le choc des photos semble bien dérisoire.

Pauvre type. Ca me plait presque mieux que "sale connard", mais on y est pas encore.

vendredi 26 mai 2006

Tchernobyl : l’Etat français en procès.

Je vous invite aujourd’hui à une réquisition un peu particulière. Celle-ci concerne un mensonge d’état dont nous fêtons cette année les 20 ans.

Tchernobyl mon amour

Souvenez-vous. C’était il y a 20 ans. Le monde entier apprenait avec effarement que le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire ukrainienne venait d’exploser, le 26 avril 1986. C’est marrant, je n’étais pas encore bien vieux, mais je m’en souviens comme si c’était hier. Je pense d’ailleurs que cet évènement influença grandement inconsciemment mes opinions anti-nucléaires d’adulte. Je me souviens aussi de cet été 1986 que j’avais passé en Corse, et avec le recul, j’en frissonne encore. On ne parlait pas encore de cancer de la tyroïde.

Souvenez-vous, suite à cette explosion, un énorme nuage radioactif survola toute l’Europe. Toute ? Non, car un pays peuplé de politiciens menteurs, de scientifiques acquis à la cause du lobby nucléaire, de groupes agricoles plus soucieux de la santé de ses finances que de la santé de ses consommateurs, résista et résiste encore au nuage. Ce nuage, pourtant, n’en déplaise aux présentateurs météo complaisants de l’époque, il ne s’est pas arrêté à la frontière par la magie de je ne sais quel pseudo anticyclone. Ce nuage a plus ou moins traversé le tiers est de notre territoire, et surtout la Corse. Mais voilà que, ironie de l’Histoire, l’Etat français imposait (et impose encore aujourd’hui, comme nous le verrons plus tard) une omerta à la population corse.

Car aujourd’hui, nous avons toutes les preuves.

Preuves que les mesures de radiation et les alertes ont été sciemment sous évaluées ou cachées. Preuve qu’un certain nombre de personnages importants, que nous allons ici nommer, ont menti au peuple, et qu’ils mériteraient aujourd’hui, un procès exemplaire, au même titre que celui du sang contaminé ou de l’amiante. Preuves que notre pays est le seul à appliquer une loi du silence pour tout ce qui touche au secteur nucléaire. Preuves que la catastrophe peut, à n’importe quel moment, et dans n’importe quel lieu, se reproduire aujourd’hui.

L'effet de Tchernobyl en France a été jusqu'à mille fois sous-évalué

Le 7 mai, puis le 16 mai 1986, le Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), dirigé par Pierre Pellerin, diffusait des cartes de l'activité totale des dépôts au sol des particules radioactives. Sur le second document, elles s'échelonnaient de 25 becquerels par m2 en Bretagne à 500 Bq/m2 dans l'ensemble de l'est de la France, un chiffre modeste.

En 2005, une carte de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), lointain successeur du SCPRI, reconstituant les retombées de mai 1986, montre un paysage bien différent : les dépôts du seul césium 137 dépassent dans certaines zones (Alsace, région niçoise, sud de la Corse) les 20 000 Bq/m2, avec des pointes supérieures à 40 000 Bq/m2 ! Comment expliquer cette différence d'un facteur parfois supérieur à 1 000 ? En Allemagne, en Italie ou en Norvège, par exemple, sur la base de chiffres non truqués, les autorités jouaient la transparence et le principe de précaution en interdisant la consommation de certains produits laitiers ou de légumes… En Pologne et dans certaines régions d'Allemagne, une partie de la population a même pris de l'iode stable pour protéger sa thyroïde des effets de l'iode radioactif.

En France ? Rien !

Le SCPRI et son directeur Pierre Pellerin : coupables !

On sait aujourd’hui que tout cela a été savamment orchestré. Le vendredi 16 mai 1986, le ministre de l'Intérieur Charles Pasqua préside une cellule interministérielle au cours de laquelle est rédigée une note manuscrite concernant les informations envoyées à tous les préfets.

Extrait de cette note :

"Le SCPRI informe systématiquement les DDASS, donc les Préfets sont informés. Mais ils ont des infos qui doivent être conservées. Nous avons des chiffres qui ne peuvent être diffusés. Lait de brebis, des chiffres très élevés jusqu'à 10 000 Bq/l. Entre SCPRI et IPSN, accord pour ne pas sortir ces chiffres"

Etiez-vous au courant de cette note ? Combien de français sont au courant de ce scandale politique bien plus grave que notre petit Clearstream actuel ?

Une autre note, rédigée cette fois-ci par les services du premier ministre de l’époque, un certain Jacques Chirac, a aussi été saisie par la justice :

"Des produits dans certains cas risquent d'être dépassés. Des certificats d'innocuité formulés en termes généraux, sans référence à une valeur limite, seront délivrés par les services de contrôle compétents"

Charles Pasqua, Jacques Chirac : coupables ! (en même temps, qui en douterait ?)

Alain Madelin était le ministre de l'industrie au moment du passage du nuage de Tchernobyl sur la France. Dans un reportage qui ne passera sans doutes jamais à la télévision française (nous en reparlerons plus tard), celui-ci déclare : "N'imaginez pas qu'il y ait un lobby des producteurs de lait de brebis qui ait intrigué dans les couloirs de Matignon pour obtenir que l'on cache je ne sais quelle information". Comme le souligne fort justement le Réseau Sortir du Nucléaire, Alain Madelin prend ses concitoyens pour des imbéciles : cet écoeurant lobbying a bien eu lieu, mais c'est par le lobby nucléaire - dont M Madelin fait lui-même partie - qu'il a été mis en oeuvre.

Alain Madelin : coupable !

La censure, 20 ans après

On sait aujourd'hui que la Corse fut la région française la plus touchée par le nuage radioactif. Quels furent les risques encourus, à l’époque, par les populations présentes sur l’Ile de Beauté ? Difficile à dire, encore aujourd’hui. Bien sûr, les conséquences ne sont certainement pas aussi dramatiques que celles que subissent encore nombre de biélorusses, dramatiquement retranscrites dans le reportage Tchernobyl : l'héritage d'une catastrophe dont mon voisin corse parle avec horreur.[1]

Il n’empêche, si un tel reportage est aujourd’hui possible en Biélorussie ou en Ukraine, aussi incroyable que cela puisse paraître, il n’est toujours pas possible d’en parler librement en France, pays « démocratique », plus de 20 ans après la catastrophe !

Avez-vous entendu parlé de Tchernobyl, la Corse sacrifiée, de Jean-Charles Chatard et Eliane Parigi ? Sans doutes non, à moins que vous ne l’ayez vu fin mars sur France 3 Corse. Libération a récemment évoqué ce remarquable documentaire :

« Cette enquête aborde frontalement la question du mensonge des autorités françaises à l'égard du passage du nuage radioactif sur la France (…) mais aucun diffuseur national n'a jusqu'à présent eut l'envie (le courage ?) de le porter à la connaissance de tous. A partir du cas insulaire, il décortique au plus près le mensonge des autorités françaises, des premiers jours de la catastrophe à aujourd'hui. Les journalistes sont allés questionner les ministres de l'époque (Alain Carignon, Michèle Barzac, Alain Madelin...) sur leur gestion de la crise. Seul Carignon avoue du bout des lèvres que ce fut un échec pour la démocratie tandis que Madelin s'enferre dans ses certitudes moqueuses, voire insultantes. Vingt ans plus tard, dans certains villages corses, on trouve des niveaux de contamination qui n'ont rien à envier à ceux de la Biélorussie ou de l'Ukraine. »

Accordons généreusement les circonstances atténuantes du repentir à Alain Carignon.

Quant à Michèle Barzac : coupable !

Et maintenant ?

Pour l'instant, aucune mise en examen n'est intervenue dans le dossier. Plus de 500 plaintes ont été déposées par des personnes s'estimant victimes d'un cancer lié au passage du nuage radioactif sur la France, ainsi que par la Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad) et par l'Association française des malades de la thyroïde (AFMT) qui se sont constituées partie civile. Par ailleurs, une étude scientifique est actuellement menée sur quelques familles dans certains villages corses où ont été relevés des taux de contamination identiques à celles des régions proches de Tchernobyl.

Reste qu’un tel accident est aujourd’hui encore possible. Le réacteur n° 4 de Tchernobyl, contrairement à ce que certains peuvent prétendre, avait été mis en service trois ans seulement avant son accident. Il n’était donc pas « à l’abandon ». Certes, il semblerait qu’il y ait eu certaines erreurs de conception ou d’exploitation, mais celles-ci peuvent également survenir sur nos réacteurs dits « modernes ». Que la France se lance aujourd’hui dans l’EPR est non seulement irresponsable du point de vue écologique (gestion des déchets radioactifs non maîtrisée) mais aussi du point de vue sécuritaire ! Sans compter qu’une centrale nucléaire est de nos jours une excellente cible pour tout apprenti terroriste. Mais de cela, même 20 ans après, je n’ai pas le droit de vous en parler !

Liens

L'echo du Maquis : Tchernobyl mon amour

Revue de presse

Article de Libération

La Terreur par le mensonge

Sortir du Nucléaire

Notes

[1] Diffusé à nouveau sur Planète le 29 mai prochain, à 1h25.

vendredi 19 mai 2006

Tous à la Bastille, dimanche 14h

Vous êtes tous invités à participer à la Parade Solidarité Sida pour défendre une France solidaire des pays pauvres dans le combat pour laccès aux traitements.

Imaginez une grande fête de rue, symbolique et porteuse de « sens », comme on en a jamais vu en France.

Imaginez 300 000 jeunes et plus de 40 artistes, heureux dêtre là, ensemble, pour un engagement citoyen fort et inattendu.

Imaginez un vrai souffle nouveau qui donne envie daller plus loin, au-delà des frontières.

Imaginez des médias qui sétonnent de voir toute cette énergie dans la rue alors que la France n'est plus championne du monde.

Imaginez une société civile interpellée, des leaders politiques obligés de réagir.

Et tout ça pour faire reculer le sida dans des pays où les populations nont pas nos moyens dagir.

Nous, on a envie de vivre ça. Et vous ?

Merci de nous aider à faire que vos amis et collègues soient eux-aussi au rendez-vous. On compte sur vous !

Info Parade (parcours, horaires, artistes par char, e-cards…)

Signature Appel « On sen fout pas »

SMS solidaire pour télécharger le fond décran « On sen fout pas »

Expo « Maux croisés » 18 - 28 mai Bastille (entrée libre)

Ce texte est repris de la Newsletter onsenfoutpas.org

mercredi 17 mai 2006

EADS - Sogerma : la dictature du profit

EADS vient d'annoncer vendredi sa décision d'arrêter les activités déficitaires de sa filiale EADS Sogerma Services, en fermant son site de Mérignac, site de maintenance aéronautique de pointe d'environ mille salariés.

La Sogerma, je connais assez bien pour y avoir effectué un stage d'IUT il y a quelques années sur le site de Rochefort. (site de production qui était déjà lui aussi menacé) La Sogerma est une vieille dame de l'aéronautique qui a été racheté assez récemment par l'ogre EADS. Avant, à la Sogerma, le maître-mot, c'était la qualité, et l'usine de Mérignac faisait vivre parfois des familles sur plusieures générations. (Sans compter la multitude de petits sous-traitants qui s'étaient installés sur le bassin aquitain et qui vont devoir trouver une autre activité ou mourir)

Cette annonce unilatérale, sans aucune concertation avec les salariés, les syndicats, les élus locaux, ni même l'état (qui est quand même actionnaire minoritaire) me fait me poser plusieures questions douloureuses :

Comment un grand groupe aéronautique européen peut-il ainsi racheter filiales sur filiales, pour finalement s'en débarasser comme des merdes quelques années plus tard ? Serait-ce, comme un autre grand de l'aéronautique appelé Air France, pour museler la concurrence ? (Je rappelle que le groupe EADS a annoncé des résultats en progression de 39%)

Comment un grand groupe aéronautique européen, sponsorisé, soutenu, financé, par l'Europe, la France, la région Aquitaine, le département de Gironde et la Communauté Urbaine de Bordeaux à grand coup de millions d'euros public, peut-il décider du jour au lendemain de quitter une région historiquement liée et dédiée au secteur de l'aviation ? (Je rappelle qu'une prestigieuse Ecole de Maintenance Aéronautique qui ne va plus servir à rien avait été créée sur des fonds publics, que des infrastructures routières ont aussi été dédiées à EADS, sans compter la grand messe de l'A380 qui a englouti quelques millions d'euros public supplémentaires au seul profit d'EADS...)

Comment une usine de pointe, avec des appareils spécifiques très pointus (bancs à essais, etc.), des hangars qui étaient même compatibles avec le futur A380, bref, du matériel et un savoir faire de qualité assurant une sécurité exemplaire, peut être du jour au lendemain jettée aux orties au bénéfice très certainement d'une délocalisation est-européenne ou sud-américaine ? La sécurité de nos vols dont on veut nous faire croire qu'elle est la priorité des priorités ne passerait-elle pas après les profits ?

Comment EADS peut-il prendre une telle décision cynique, alors même que son commité de direction est empétré des des affaires mafieuses et de barbouzes qui le lie à l'Etat français ? Combien de temps ce commité de direction va-t-il encore oser rester en place sans se remettre en question ? (Je rappelle que plusieures membres haut placés du groupe EADS sont sous le coup d'une enquête judiciaire à propos de l'affaire Clearstream)

Comment l'Etat peut-il nous faire croire que cette décision est unilatérale, alors même qu'il est actionnaire du groupe et qu'il doit donc être au courant depuis quelques temps de cette eutanasie économique ?

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